lundi 7 juillet 2008

elen sila lumeni omentielvo, mellon, mellon

Tu ne sais pas ce que
C’est d’être amoureux pour la première fois
Les riens les touts d’une vie sans reflets
Qui soudain prennent
Les mille éclats du soleil sur l’eau
***
Tu pleures et je
Me lamente sur l’or coulé pour rien
La folie des heurs d’été dans un souvenir
Et les espoirs
Les espérances, gâchées
***
Et les douleurs absoutes
Dans l’alcool et l’ivresse et la peur furieuse
Des heures vaines
Où je souffrais ta peau
Tes cheveux ton visage tes yeux ton sourire, ta lumière
***
Rentrant seul chez moi
Solitaire et misérable être perdu d’amour
Et pauvre place froide
Où ma vie se consume dans l’oubli
Et le souvenir…
***
Rien d’autre que toi, et sans toi
Mon âme s’abîme
Dans le souvenir
Je maudis les pages sourdes où je te mourais
De ne t’avoir connue
***
Maintenant je me recroqueville, souvenir
Et l’espoir est mort oublié
Noire est l’abysse où
Gis le moribond.
Je gis je vis de toi je meurs par toi je survis, pour toi
***
Rien, rien, rien, rien, rien, tout est de toi
Je voudrais crier le jour dans ma nuit
La lumière brille moins que l’obscur
Eclat de l’ombre. Enveloppe-moi une dernière fois et jetons-nous dans le néant

ami

Il est temps de
Partir. Là où
Je ne bois plus l’eau aigre
Du remord
Brille étoile sur mon chemin

N’êtes-vous pas mortes
?
Pourtant, je vous entends
Murmure de feuilles rousses
Souffle passé sur mon chemin

Compagnon
Ton cœur vaillant s’effrite
Ici, ailleurs
Tu n’est pas l’ami de toujours
Reste présence en mon chemin

??? vivre tue!

Immobile face au
Nous passé, perdu
Je me tiens à présent tel la pierre
Morte de notre amour,
Et je pleure seul.

Comment aurais-je pu croire
A nous, à ce roman si beau ?
Si par un soir béni
Ta main effleurant mon cœur
N’y avait cueilli mon âme.

Et dans l’averse et le chemin banal
Où nous croisâmes nos yeux
Et dans la fosse aux échos assourdis
Où nous croisâmes nos lèvres
Engourdies

Je sus par un fol éclat destiné
Que j’étais voué à toi
Je connus la passion immédiate et ravageuse
Je te vis en moi habiter mon âme
Mon amour pour toi n’avait plus de fin

Pourquoi demeurer dans le silence
Je t’aime et tu l’ignores
Je ne veux pas que tu le saches,
Mais je meurs de te le cacher.

Ô toi sans nom, nom interdit
Sans passion ma vie a passé
Mais je t’ai connue, c’était tout et c’était si beau

le grand pourquoi...

pourquoi six mois d'allégresse
quand tout finit si vite
et que les feuilles à peines vertes chutent
déjà fanées...

les racines noircies
épuisées
meurent aussi
quant à moi je (re)deviens de la boue froide et triste
lune si belle et morne jour
sur ma peau desséchée se fixent les étoiles
le soleil ni la mort ne se regardent fixement,on se détourne de l'amour...

prison de mon âme
qui jadis était libre et qui maintenant,
anéantie
se dessèche
***
mais qu'est-ce? une brise claire
qui me caresse
comme l'alcool sur les plaies
apportes-tu le soulagement dans les cris?

pour payer le prix tu dois te souvenir
et renoncer
soit. j'accepte.
alors viens, lève-toi.
en route