lundi 7 juillet 2008

??? vivre tue!

Immobile face au
Nous passé, perdu
Je me tiens à présent tel la pierre
Morte de notre amour,
Et je pleure seul.

Comment aurais-je pu croire
A nous, à ce roman si beau ?
Si par un soir béni
Ta main effleurant mon cœur
N’y avait cueilli mon âme.

Et dans l’averse et le chemin banal
Où nous croisâmes nos yeux
Et dans la fosse aux échos assourdis
Où nous croisâmes nos lèvres
Engourdies

Je sus par un fol éclat destiné
Que j’étais voué à toi
Je connus la passion immédiate et ravageuse
Je te vis en moi habiter mon âme
Mon amour pour toi n’avait plus de fin

Pourquoi demeurer dans le silence
Je t’aime et tu l’ignores
Je ne veux pas que tu le saches,
Mais je meurs de te le cacher.

Ô toi sans nom, nom interdit
Sans passion ma vie a passé
Mais je t’ai connue, c’était tout et c’était si beau

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