et dans tout ce vide ne me reste que le sentiment amer de la finitude absolue de l'humain. nous passons et ne conservons rien, pas même nous-même. ce soir est, je le crois, le triste soir de mon existence où je prends conscience, pleinement, de ce que je ne suis pas.
se laisser disparaître n'est peut-être que le chemin naturel auquel on est contraint.
il est un fleuve où se mêlent les vies et les époques, c'est le temps, il nous emmène fatalement et certains ont de la chance.
vendredi 23 janvier 2009
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